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Covid-19: des secteurs fragilisés et condamnés?
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28 JUIL

Covid-19: des secteurs fragilisés et condamnés?

28-7-2020
Caroline Palumbo – Investment Communication Manager
Caroline Palumbo
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Rédigé le 27-7-2020 14:11
Publié le 28-7-2020 06:11
La crise du coronavirus a mis en lumière la fragilité de pans entiers de l’économie. Ce cycle d’articles se penche sur les secteurs les plus affectés et leurs perspectives d’avenir.
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Sommaire

  • La paralysie de l’économie favorise l’émergence de modèles plus résilients
  • Elle a aussi révélé la vulnérabilité de pans entiers de l’économie
  • On déplore déjà des faillites dans les secteurs du pétrole et de l’aviation
  • Le tourisme de masse engendre un cataclysme économique et environnemental
  • Des foyers de contamination se sont développés dans le secteur agro-alimentaire
La récente paralysie économique n’a pas duré assez longtemps pour réparer les dégâts que les Trente glorieuses (1945-1975) ont causé aux écosystèmes. Mais en favorisant l’émergence de nouveaux modèles plus responsables, elle offre aux entreprises les plus résilientes l’occasion unique de se réinventer. Et pour les autres entreprises ? Quels secteurs réussiront leur reconversion ? Lesquels disparaîtront pour toujours ? C’est ce vous pourrez découvrir grâce à ce nouveau cycle d’articles consacré aux mutations sectorielles induites par le Covid-19. Ce premier opus dresse un portrait général des secteurs les plus affectés.

Géants pétroliers

Le 28 juin 2020, en pleine crise sanitaire, Chesapeake Energy se déclarait en faillite. Ce géant du pétrole de schiste américain, affichant une dette de neuf milliards de dollars, a sombré en à peine un trimestre.

Comment expliquer cette descente aux enfers ? Est-ce la première d’une longue série pour ce secteur transformé en véritable jouet géopolitique ? Ou au contraire l’occasion d’opérer un virage à 180° ? Pourquoi le pétrole de schiste porte-t-il en lui les stigmates de son obsolescence ? Comment l’Europe, leader de la lutte contre le réchauffement climatique, a montré à ses géants de l’énergie la voie de la résilience ?
Devenu un must de nos sociétés de consommation, le secteur du tourisme pourrait voir son activité se contracter de 60% à 80% cette année.

Tourisme de masse

Le tourisme a commencé à se développer en Angleterre au XVIIe siècle avec la mode du « grand tour ». Un voyage initiatique que les jeunes hommes de la bonne société se devaient d’effectuer avant d’entrer dans la vie d’adulte. Devenu un must de nos sociétés de consommation, le secteur du tourisme pourrait voir son activité se contracter de 60% à 80 % cette année. Un vrai cataclysme puisqu’il représente 10% du PIB et 12% des emplois au niveau mondial.

Revers de la médaille, ce développement a favorisé un tourisme de masse polluant et irrespectueux des écosystèmes. Le tourisme se transforme-t-il en luxe environnemental ? Doit-il revenir à sa version la plus simple de l’hospitalité pour survivre ?
Début mars, la première compagnie aérienne régionale britannique, Flybe, mettait fin à ses vols.Caroline Palumbo

Des avions obsolètes

Début mars, la première compagnie aérienne régionale britannique, Flybe, mettait fin à ses vols. Depuis, on ne compte plus les faillites et restructurations dans un secteur dont l’activité s’est contractée de jusqu’à 90%.

Tributaire de la demande du consommateur, l’aviation est responsable de 6% du forçage radiatif à l’origine du réchauffement climatique. La conception, la construction et la mise en service d’un nouvel avion nécessitent entre 10 et 20 ans. Toute innovation verte semble donc condamnée à une obsolescence immédiate. L’ONG The Shift Project estime ainsi que la réduction du trafic est le principal levier de baisse des émissions de CO2. À quoi ressemblera l’aviation de demain ? Est-ce la fin des voyages à l’échelle inhumaine ?

L’agro-alimentaire, un secteur obèse

En mai, la valeur des quatre plus grandes entreprises américaines du secteur de la viande a chuté de 25%. En juin, Goldman Sachs qualifiait l’industrie bovine américaine « d’aussi précaire que le pétrole ».

Dans nos sociétés, l’accès à la nourriture abondante repose sur le concept décrié de productions intensives. Leur rentabilité est basée sur le piétinement des règles d’hygiène ou sanitaires. Certains abattoirs se sont révélés être des foyers de contamination au Covid-19.

Par ailleurs, l’ONU estimait en 2019 que deux milliards d’adultes étaient obèses ou en surpoids, 820 millions avaient faim et que 30% de la nourriture était détruite. Comment l’industrie agro-alimentaire se dépêtrera-t-elle du procès de moralité qui lui est livré ?

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