Sommaire
- Hausse des rendements obligataires
- Pétrole
- A l’agenda des prochains jours
L’Euro Stoxx 600 et le S&P500 sont restés quasi inchangés. Les valeurs pétrolières et bancaires, qui ont tant souffert en 2020, ont été les seules à se distinguer des deux côtés de l’Atlantique. Les petites capitalisations continuent de faire mieux que les grandes.
Mais les investisseurs ont été attirés par la hausse des rendements des obligations du Trésor US.
Hausse des rendements obligataires
Les obligations du Trésor US ont accentué leur baisse faisant remonter les rendements à 10 ans jusqu’à 1,175%. Les investisseurs tentent d’évaluer les conséquences de nouveaux stimuli budgétaires, de l’accroissement de l’endettement public qui en résulterait et des possibles implications inflationnistes de la reprise économique.
Leurs inquiétudes se sont quelque peu calmées au vu des résultats de l’adjudication record de 38 milliards de dollars de nouvelles obligations à 10 ans. L’appétit du marché a été énorme. Le rendement adjugé a été 1,164%. En fin de journée, il a rebaissé à 1,13%. Aujourd’hui, ce sera le tour des nouvelles obligations à 30 ans d’être adjugées.
L’accentuation de la pente de la courbe des taux américains est favorable à la profitabilité des banques, ce qui a fait monter leur cours boursiers.
En Europe, le rendement des obligations allemandes à 10 ans est moins remonté (à -0,47%) du fait des achats considérables de la BCE qui pourrait bien acheter en 2021 pour un montant équivalent au volume total des nouvelles émissions des états de la zone euro.
Pétrole
Le prix du baril de Brent a dépassé 56 USD pour la première fois depuis le début de la crise du coronavirus. C’est le résultat de la décision de l’Arabie Saoudite de réduire unilatéralement sa production de 1 million de barils par jour en février et mars. Les restrictions de production de l’OPEP+ (avec la Russie) passeront de 7,2 millions de barils par jour en janvier à 8,1 en février et mars.
Vu l’excédent de production potentiel, il est peu probable que les prix montent beaucoup plus dans les prochains mois. Mais pour les compagnies pétrolières, cette gestion de l’offre est un précieux secours. C’est ce qui explique la bonne tenue de leurs actions en bourse.
A l’agenda des prochains jours
Ce mercredi, nous aurons la production industrielle de la zone euro et aux États-Unis, l’indice des prix à la consommation. Vendredi aux États-Unis, les ventes au détail, la production industrielle et l’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan.
Beaucoup de bonnes nouvelles étant déjà dans les cours, il faut s’attendre à de la volatilité si quelques chiffres déçoivent. La saison de publication des résultats des entreprises qui va commencer pourrait de ce fait être agitée. Mais ce qui compte, c’est la lumière au bout du tunnel.
Chiffres clés du 12/01/2021
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Index |
Clôture |
+/- |
Depuis début 2021 |
Belgique: Bel-20 |
3729,83 |
0,53% |
3,00% |
Europe: Stoxx Europe 600 |
408,61 |
0,05% |
2,40% |
USA: S&P500 |
3801,19 |
0,04% |
1,20% |
Japon: Nikkei |
28164,34 |
0,09% |
2,62% |
Chine: Shangai Composite |
3608,34 |
2,18% |
3,90% |
Hongkong: Hang Seng |
28276,75 |
1,32% |
3,84% |
Euro/dollar |
1,22 |
0,07% |
-0,63% |
Brent pétrole |
56,67 |
1,78% |
9,21% |
Or |
1845,49 |
-0,19% |
-2,75% |
Taux belge à 10 ans |
-0,31 |
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Taux allemand à 10 ans |
-0,47 |
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Taux américain à 10 ans |
1,14 |
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Source : Refinitiv Datastream