Sommaire
- La nature des choses…
- Une économie axée sur les exportations
- La lumière au bout du tunnel
L’institution renvoie ainsi sans les nommer à Tina et Trina. Vous savez bien ? Ces deux charmantes dames répondant respectivement aux noms There Is No Alternative et There Really Is No Alternative (aux actions, s’entend). Après la récente remontée des taux d’intérêt, principalement aux Etats-Unis, il se pourrait que nous ayons déjà pris congé de Trina maisTina, elle, est toujours fidèle au poste. Et les graphiques des cours des six dernières semaines le prouvent…
Cette vigueur se justifie aisément de la part des actions américaines mais d’aucuns comprennent moins bien la performance non moins impressionnante des bourses européennes. Force est en effet d’admettre que cette dernière semble contradictoire avec le début plutôt laborieux de la campagne de vaccination et les confinements qui paralysent ou freinent toujours la reprise de pans importants de l’économie européenne.
La nature des choses…
Cela dit, il faut aussi tenir compte de la nature des choses. Proportionnellement et comparée à celle des Etats-Unis, l’économie européenne compte beaucoup plus d’entreprises qui vivent surtout des exportations et dont l’activité présente un caractère résolument cyclique. Et donc, les bénéfices fluctuent fortement au gré tantôt de l’expansion, tantôt du ralentissement (ou, pire, de la contraction) de l’économie.
Une économie axée sur les exportations
Cette orientation vers les exportations permet aux entreprises européennes de profiter de la croissance qui est générée ailleurs dans le monde. A cet égard, la Chine joue un rôle crucial depuis quelques décennies. Or, le géant chinois, qui est devenu la deuxième plus grande puissance économique au monde, est parvenu dès l’année dernière à se débarrasser très largement du joug du coronavirus. En ce moment, il connaît une reprise impressionnante qui profite donc aussi à nos entreprises axées sur les exportations. A fortiori parce que, pendant ce temps, les Etats-Unis laissent entrevoir eux aussi une reprise économique non négligeable orchestrées par la nouvelle administration Biden.
La lumière au bout du tunnel
Un deuxième espoir auquel les actions européennes se raccrochent est la prochaine maîtrise du coronavirus. La campagne de vaccination a connu un début laborieux mais elle progresse bel et bien. Mieux encore : elle est récemment passée à la vitesse supérieure dans nombre de pays. Cela signifie que des temps meilleurs attendent également notre économie toujours confinée. Une perspective sur laquelle les investisseurs anticipent d’ores et déjà…
Chiffres clés du 06/04/2021
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Index |
Clôture |
+/- |
Depuis début 2021 |
Belgique: Bel-20 |
3942,78 |
0,11% |
8,88% |
Europe: Stoxx Europe 600 |
435,26 |
0,70% |
9,08% |
USA: S&P500 |
4073,94 |
-0,10% |
8,46% |
Japon: Nikkei |
29696,63 |
-1,30% |
8,21% |
Chine: Shangai Composite |
3482,97 |
-0,04% |
0,29% |
Hongkong: Hang Seng |
28938,74 |
0,00% |
6,27% |
Euro/dollar |
1,18 |
0,34% |
-3,24% |
Brent pétrole |
62,87 |
-3,25% |
21,16% |
Or |
1744,13 |
0,95% |
-8,10% |
Taux belge à 10 ans |
0,02 |
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Taux allemand à 10 ans |
-0,32 |
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Taux américain à 10 ans |
1,66 |
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Source : Refinitiv Datastream