Leasing d’occasions: la Belgique en avance

L’Arval Mobility Observatory sonde régulièrement l’évolution du marché des flottes. Lors de son dernier baromètre, elle a interrogé quelque 300 sociétés belges dans le cadre d’une vaste enquête auprès de 6.000 sociétés européennes. Il en ressort que la Belgique n’est pas seulement le pays de la voiture de société par excellence, mais aussi l'un des plus avancés en ce qui concerne l’utilisation de véhicules d’occasion dans les flottes d’entreprises.

Les principaux moteurs de l’intégration de véhicules d’occasion sont l’efficience et le coût réduit, tant pour l’entreprise que pour l’utilisateur final.

Le graphique vous permet de visualiser clairement où se situe la Belgique par rapport aux autres pays européens en termes d’utilisation de véhicules d’occasion dans les flottes d’entreprise (au moins un véhicule). 

Voitures particulières et utilitaires

En matière de voitures particulières, ce sont principalement les PME (jusqu’à 99 travailleurs) qui ont recours aux véhicules d’occasion :

• quatre petites entreprises (maximum 10 travailleurs) sur dix disposent d’au moins une voiture de seconde main ;
• parmi celles qui n’ont pas encore de voiture de seconde main, cinq sur six envisagent d’en acquérir prochainement ;
• les grandes entreprises (plus de 500 salariés) privilégient toujours le neuf, seules 23% disposent des voitures d’occasion dans leur flotte.

En ce qui concerne les utilitaires, c’est l’exact contraire :

• seules trois très petites entreprises sur dix disposent actuellement des utilitaires d’occasion ;

• 48% des grandes entreprises disposent déjà d’un utilitaire d’occasion et un quart envisage d’en acquérir au cours des trois prochaines années.

Plus courant que dans les pays voisins

En comparaison avec les pays voisins, les entreprises belges sont proportionnellement plus nombreuses à avoir recours à des véhicules d’occasion, surtout pour les utilitaires. Elles ne considèrent pas seulement les véhicules de seconde main comme une solution financièrement avantageuse pour leur flotte, mais apprécient aussi leur disponibilité. Par exemple en cas d’embauche d’un technicien ou d’un vendeur qui doivent rapidement pouvoir assurer des visites chez les clients.

Cette disponibilité immédiate explique d’ailleurs certainement la récente percée des voitures de société d’occasion. Durant la pandémie, les délais de livraison des véhicules neufs ont fortement augmenté. En Belgique, où la voiture de société fait souvent partie du package salarial, les entreprises n’étaient parfois pas disposées à attendre aussi longtemps. Elles ont ainsi découvert les avantages du leasing de voitures d’occasion. Maintenant que les délais de livraison ont été normalisés, les entreprises apprécient les autres avantages de la seconde main.