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Le bon remède pour Wall Street
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25 MARS

Le bon remède pour Wall Street

25-3-2025
Geert Ruysschaert – Head of Investment Communication
Geert Ruysschaert Head of Investment Communication
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Rédigé le 25-3-2025 09:18
Publié le 25-3-2025 09:18
Les actions américaines sont dans le rouge depuis le début de l’année. D’où la question: qu’est-ce qui pourrait retaper Wall Street? Ou devrions-nous plutôt dire "qui"? Et là, nous pensons spontanément à Donald Trump…
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Sommaire

  • L’espoir de taxes douanières plus clémentes permet à Wall Street d’engranger des gains.
  • Des réductions d’impôts pourraient aider également…
  • … à condition toutefois que les marchés obligataires oublient un instant le déficit budgétaire colossal.
  • Et qu’adviendrait-il si une vague de pétrole venait alléger la facture d’énergie?

Espoir de taxes douanières plus clémentes et plus ciblées

Normalement, Donald Trump fera déferler le 2 avril une nouvelle vague de taxes douanières. Selon des sources bien renseignées, celles-ci devraient cependant être plus ciblées et plus clémentes que le marché ne le craint. Et bien que ces mêmes sources ajoutent dans la foulée qu’il s’agit tout de même de mesures substantielles, les bourses se sont montrées rassurées. Wall Street a légèrement grimpé hier, et le Nasdaq a surperformé le S&P 500.

Voilà qui nous apporte peut-être aussi la réponse la plus évidente à la question cuisante que nous évoquions plus haut: qu’est-ce qui pourrait permettre à ces bourses de remonter la pente après la correction de début mars? Car comme nous l’avons déjà dit et répété si souvent: les droits d’importation ne sont pas une bonne chose, même pour l’économie américaine. Et donc, le moindre signe suggérant que Donald Trump pourrait modérer ses ardeurs sur ce plan est susceptible de faire pousser un soupir de soulagement aux bourses.

Réductions d’impôts: avec plaisir, encore que…

D’ici quelque temps – et nous pensons au second semestre –, l’attention pourrait se reporter sur le volet budgétaire du programme de Donald Trump. Nous savons tous ce qu’il veut: moins d’impôts. Et de fait, s’il tient toutes les promesses qu’il a faites à cet égard, cela pourrait considérablement aider l’économie américaine… et même servir temporairement d’antidote pour soulager tous les maux causés par les taxes douanières.

Seule ombre au tableau: ces réductions d’impôts risquent de faire sombrer le budget américain encore plus profondément dans le rouge. Celui-ci affiche dès à présent un déficit de plus de 6% du produit intérieur brut. Reste à voir comment les marchés obligataires vont réagir. Jusqu’ici, leur réaction est raisonnable, et s’il en demeure ainsi, cela pourrait soutenir les bourses américaines à l’avenir.

Drill, baby, drill

Ce n’est un secret pour personne: le nouveau président des États-Unis a un faible pour les combustibles fossiles. Cependant, il n’est pas le seul à vouloir faire couler le pétrole à flots. Les pays de l’OPEP+ (c’est-à-dire les membres de l’OPEP, plus la Russie) commencent à en avoir assez de toujours devoir imposer des restrictions de production pour maintenir le prix de l’or noir à niveau. Non que ce soit d’une aide phénoménale: le pétrole WTI cote actuellement à moins de 70 USD le baril, ce qui n’est pas grand-chose…

Une question d’interprétation

La question qui se pose est de savoir comment il faut interpréter cette faiblesse du prix du pétrole. Anticipe-t-elle sur une période économique difficile, qui s’assortira d’une faible demande de pétrole? Dans ce cas, il s’agit d’une mauvaise nouvelle. Ou anticipe-t-elle sur une forte augmentation de l’offre de pétrole (américain) ? Si cette deuxième hypothèse est la bonne, on peut espérer que cela fera diminuer de manière structurelle la facture d’énergie, ce qui mettra certainement du baume au cœur à l’économie – et aux bourses.

Mais il y a aussi une troisième théorie. Ce prix du pétrole ne serait-il pas en partie le reflet de la transition énergétique, dans le cadre de laquelle le monde se tourne de plus en plus vers l’électricité (verte) ? Cette électricité, il en faudra de toute façon de plus en plus, non seulement pour les véhicules électriques, mais aussi pour les climatiseurs et l’intelligence artificielle.

Atouts

Wall Street a certainement encore quelques atouts à jouer. Pour une part, ceux-ci sont entre les mains d’un homme qui change volontiers d’avis. Et pour ce qui est des taxes douanières, c’est à espérer qu’il le fasse…

Chiffres clés du 24/3/2025

Index Clôture +/- Depuis début 2025
Belgique: Bel-20 4474,37 -0,12% 4,92%
Europe: Stoxx Europe 600 548,93 -0,13% 8,14%
USA: S&P 500 5767,57 1,76% -1,94%
Japon: Nikkei 37608,49 -0,18% -5,73%
Chine: Shangai Composite 3370,03 0,16% 0,55%
Hongkong: Hang Seng 23905,56 0,91% 19,17%
Euro/dollar 1,08 -0,14% 4,24%
Brent pétrole 73,13 1,34% -2,15%
Or 3013,02 -0,05% 14,77%
Taux belge à 10 ans 3,32
Taux allemand à 10 ans 2,77
Taux américain à 10 ans 4,34

Source: Refinitiv Datastream

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