Sommaire
- Les Etats-Unis champions de la croissance bénéficiaire
- Les actions américaines et les "Magnificent Seven" entretiennent la dynamique des
- La Chine reste un risque pour les entreprises européennes qui y sont exposées
Les Etats-Unis champions de la croissance bénéficiaire
Quelles tendances pouvons-nous en dégager et dans quelle mesure ont-elles rencontré les attentes ?
Pour ce qui est des bénéfices du troisième trimestre, les prévisions tablaient sur une croissance de 4% aux Etats-Unis et un repli de 1% en Europe. A présent que la plupart des résultats sont connus, force est de constater que la croissance bénéficiaire rapportée atteint 7% aux Etats-Unis (et dépasse donc de 3% les attentes) et 2% en Europe (là aussi, 3% de plus que prévu).
Le pourcentage d’entreprises ayant dépassé les attentes s’élève respectivement à 75% aux Etats-Unis et 51% en Europe.
L’écart reste très net également au niveau des prévisions pour 2024. Elles tablent sur une croissance bénéficiaire de 9,6% aux Etats-Unis contre seulement 2% en Europe.
Les actions américaines et les "Magnificent Seven" entretiennent la dynamique des bénéfices
Même s’il faudra encore attendre le 21 novembre pour découvrir le rapport de Nvidia, jusqu’ici, les géants technologiques américains semblent afficher des résultats solides.
Bien que la réaction des cours semble généralement tiède, l’affaiblissement des bénéfices n’est pas parvenu à affecter la surperformance relative des actions américaines. Mieux encore : l’issue des élections lui a imprimé un élan supplémentaire.
Au niveau sectoriel, c’est celui des semi-conducteurs américains qui affiche la révision à la hausse la plus impressionnante de ses bénéfices par rapport aux prévisions. Il est suivi par l’industrie pharmaceutique et les médias. Les révisions à la baisse les plus marquées concernent les secteurs de l’énergie, des biens de consommation durables et des biens d’équipement.
En Europe, c’est dans les secteurs des voyages et des loisirs, des soins de santé et des télécommunications que les prévisions ont été le plus revues à la hausse. Les plus fortes révisions à la baisse ont été observées dans les secteurs de la construction automobile, de l’énergie et des matériaux.
Aux Etats-Unis, on épinglera malgré révisions à la hausse, la médiocre prestation de l’industrie pharmaceutique, des services aux collectivités et – dans le complexe technologique – du hardware. En revanche, les secteurs des biens d’équipement, de la distribution et des services aux consommateurs se sont montrés plus performants et ce, malgré des révisions à la baisse.
La Chine reste un risque pour les entreprises européennes qui y sont exposées
Au niveau de l’impact macroéconomique, la Chine reste le principal point d’interrogation, en particulier pour les entreprises européennes qui y sont exposées. Les difficultés rencontrées par l’économie chinoise ont affecté les entreprises cycliques européennes. Elles ont mis en garde contre un repli de la demande de la deuxième plus grande économie mondiale. Des entreprises comme LVMH, Mercedes, Volkswagen et BP ont clairement pointé du doigt le ralentissement de l’économie chinoise lors de la publication de leurs résultats. A présent, reste à voir si les incitants annoncés produiront l’effet escompté et parviendront à relancer l’économie chinoise.
Chiffres clés du 12/11/2024
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Index |
Clôture |
+/- |
Depuis début 2024 |
Belgique: Bel-20 |
4205,50 |
-2,05% |
13,42% |
Europe: Stoxx Europe 600 |
502,23 |
-1,98% |
4,84% |
USA: S&P500 |
5983,99 |
-0,29% |
25,46% |
Japon: Nikkei |
39376,09 |
-0,40% |
17,67% |
Chine: Shangai Composite |
3421,97 |
-1,39% |
15,03% |
Hongkong: Hang Seng |
19846,88 |
-2,84% |
16,42% |
Euro/dollar |
1,06 |
-0,36% |
-3,96% |
Brent pétrole |
72,23 |
0,42% |
-7,03% |
Or |
2599,85 |
-0,59% |
25,87% |
Taux belge à 10 ans |
2,96 |
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Taux allemand à 10 ans |
2,35 |
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Taux américain à 10 ans |
4,43 |
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Source: Refinitiv Datastream