Tout le monde ne peut pas égaler Tesla…

La quête d’alternatives

Alors que les élections présidentielles américaines promettent une lutte des plus serrées, les bourses, elles, semblent un peu hésitantes. Et pourtant, les investisseurs ont tout intérêt à ne pas leur tourner le dos, en particulier à présent que les taux d’intérêt ont baissé et que les banques centrales assouplissent progressivement leur politique monétaire. En Europe, le but de ces efforts est de donner un second souffle à l’économie, mais aux Etats-Unis, il s’agit avant tout d’éviter un atterrissage brutal (c’est-à-dire une récession).

A présent que les taux d’intérêt ont baissé, certains investisseurs n’obtiennent plus le rendement espéré. Et donc, ils doivent se mettre en quête d’alternatives. Ce faisant, il est fort probable qu’ils se tournent tôt ou tard vers les bourses et que leurs achats contribuent à soutenir les cours…

Des résultats trimestriels inspirants

En marge des taux d’intérêt, une autre source d’inspiration réside dans les résultats trimestriels. Surtout aux Etats-Unis. Environ un tiers des entreprises du S&P 500 ont entretemps publié leurs chiffres, et plus de trois quarts d’entre elles ont dépassé les attentes.

Encore qu’elles ne parviennent évidemment pas toutes à égaler Tesla, qui a publié hier à la fois des résultats impressionnants et des prévisions tout aussi prometteuses pour 2025. Car avouez: combien de constructeurs automobiles sont de nos jours en mesure d’annoncer une augmentation attendue des ventes de l’ordre de 30%?

L’Amérique toujours en pleine croissance

Les taux d’intérêt inférieurs et les résultats trimestriels encourageants créent un climat dans lequel les actions n’ont pas à craindre la comparaison. A condition toutefois que ces taux d’intérêt inférieurs ne soient pas le signe avant-coureur d’une débâcle économique. Et à cet égard, les PMI publiés hier étaient plutôt rassurants.

L’industrie est en difficulté d’un côté comme de l’autre de l’Atlantique, mais les entrepreneurs sont un peu moins défaitistes que le mois dernier. Le secteur des services peut de toute façon se targuer de perspectives plus favorables. Et si l’on considère la situation à l’échelle du monde, il semble que l’Europe piétine alors que l’Amérique est toujours en pleine croissance.

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