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La relance économique doit être verte
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16 JUIN

La relance économique doit être verte

16-6-2020
Caroline Palumbo – Investment Communication Manager
Caroline Palumbo
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Rédigé le 12-6-2020 13:00
Publié le 16-6-2020 04:00
Entre reprise polluante et pacte vert, l’Europe est partagée sur sa politique de relance post-coronavirus. Les objectifs du pacte vert sont pourtant plus déterminants que jamais.
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Sommaire

  • Seuls 17 pays européens sur 27 soutiennent l’Alliance européenne pour la relance verte
  • Le risque d’une nouvelle revenge pollution existe bel et bien
  • La France, l’Allemagne et la Belgique veulent éviter de répéter les mêmes erreurs
  • Les investissements verts créent plus d’emplois et sont plus rentables économiquement
  • Le pacte vert européen visait également à rendre l’économie plus résiliente
  • Le marché du carbone est essentiel pour atteindre les objectifs du pacte vert
Fin avril, l’Alliance européenne pour la relance verte enjoignait la Commission européenne d’intégrer le pacte vert au plan de relance post-coronavirus. Cette alliance regroupe des politiciens, des banques (dont BNP Paribas), des groupes de réflexion et les ministres de l’Environnement de 17 pays de l’Union européenne. Dix-sept sur les 27 qui avaient construit le Green deal trois mois plus tôt. La Pologne et la Tchéquie profitent de la crise sanitaire pour reléguer le pacte vert au second plan. Des entreprises craignent que la relance verte freine la reprise économique. Mais une relance à l’identique offrirait une nouvelle revanche aux activités polluantes, ce qu’on avait surnommé revenge pollution en 2008. Le pacte vert est-il en danger ?
Les projets verts créent plus d'emplois, génèrent des rendements à court terme plus élevés et conduisent à de plus grandes économies de coûts.

Relance verte et plan Sophia

Heureusement, l’Allemagne et la France, plus engagées en faveur du climat, voient dans le pacte vert le moteur même de la relance. C’est également le cas de la Belgique où un consortium de sociétés et scientifiques a présenté le 14 mai le plan Sophia. Ce manifeste répertorie 15 leviers essentiels à une relance européenne verte comme la création d’un plafond écologique et d’un plancher social. Ces mesures ont un objectif commun : éviter les crises systémiques futures qu’induirait une relance à l’identique. Dans une récente étude, Cameron Hepburn de l’Université d’Oxford souligne que « les projets verts créent plus d'emplois, génèrent des rendements à court terme plus élevés et conduisent à de plus grandes économies de coûts à long terme ».
Comme Ursula Von Der Leyen le répétait encore fin avril, le pacte vert reste la boussole d’une économie européenne résiliente.Caroline Palumbo

Tous concernés par le pacte vert

La pérennité et la viabilité du pacte vert sont-elles assurées ? Une de ses principales spécificités est sa structure hétéroclite (réallocation de budgets, garanties de prêts, soutiens au secteur privé…). Le véritable défi est donc de synchroniser toutes les parties prenantes. À ce niveau, les pays européens sont confrontés aux mêmes nécessités : rendre la parole au monde scientifique, engager le citoyen et se préparer structurellement aux chocs externes. Dans ce contexte, le report inévitable de certains objectifs devrait avant tout être destiné à mieux les intégrer aux plans de relance post-coronavirus. Comme Ursula Von Der Leyen le répétait encore fin avril, le pacte vert reste la boussole d’une économie européenne résiliente.

Marché du carbone

Le succès du pacte vert dépend aussi d’autres enjeux essentiels comme la fixation d’un prix plancher pour le carbone. Le marché du carbone permet aujourd’hui aux entreprises fortement émettrices de racheter des quotas d’émission à celles qui le sont moins. Assurer la pérennité de ce marché est essentiel pour continuer sur la voie d’une enveloppe de quotas d’émissions de gaz à effet de serre. Les subventions des entreprises brunes, généralement axées sur un modèle économique plus polluant, devront aussi être conditionnées par des efforts environnementaux. Ces valeurs clés du pacte vert sont défendues par la plupart des acteurs de la finance durable. Et nous espérons qu’elles seront une précieuse source d’inspiration pour les investisseurs !

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