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La fiscalité des voitures de société en 2025
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4 DÉC

La fiscalité des voitures de société en 2025

4-12-2024
Yves Ceurstemont – Head of Consulting Arval
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Rédigé le 4-12-2024 14:26
Publié le 4-12-2024 14:26
La fiscalité des voitures de société continue de favoriser les alternatives écologiques. La déductibilité des véhicules thermiques est progressivement réduite comme prévu. Que faut-il en déduire?
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En 2022, le gouvernement a adopté une réforme visant à rendre les voitures de société émettant du CO2 moins intéressantes fiscalement. Ces mesures entrent progressivement en vigueur depuis juillet 2023. À partir du 1er janvier 2026, l’achat ou le leasing d’une voiture émettant du CO2 ne sera plus fiscalement déductible.
Selon l’Arval Mobility Observatory Barometer, une étude annuelle sur la mobilité des entreprises en Europe, les gestionnaires de flotte hésitent toujours à privilégier les voitures électriques, principalement en raison du prix d’achat élevé. Cependant, une analyse du coût total de possession (incluant l’achat ou le leasing, l’entretien, la consommation et les taxes) montre qu’à l’utilisation, une voiture électrique est moins onéreuse que son homologue thermique. C’est donc un choix avantageux, tant sur le plan environnemental que financier.
Les voitures zéro émission acquises avant le 1er janvier 2027 restent 100% déductibles.Yves Ceurstemont

Les changements en détail

Le gouvernement utilise plusieurs mécanismes pour rendre les voitures thermiques moins attractives fiscalement. Ainsi, le taux de déduction maximal est progressivement réduit et la contribution de solidarité (ou taxe CO2) est relevée. Le taux de déduction fiscale dépend de la date d’acquisition du véhicule.

  • Pour les véhicules à carburant fossile acquis avant le 1er juillet 2023, le taux de déduction dépend de la formule basée sur le niveau d’émission.
  • Pour les véhicules thermiques acquis entre le 1er juillet 2023 et le 31 décembre 2025, il diminue chaque année. En 2025, le taux de déduction maximal est de 75%. Il passera à 50% en 2026 et à 25% en 2027 avant de retomber à 0% en 2028.
  • Les voitures zéro émission acquises avant le 1er janvier 2027 restent 100% déductibles. Par la suite, le taux de déduction sera progressivement réduit pour les nouveaux véhicules de ce type.
Le taux minimum disparaît au 1er janvier 2025, ce qui signifie que le niveau de déductibilité pourra alors être de 0%.Yves Ceurstemont

Le plancher est supprimé

Outre le taux de déduction maximal, la réglementation prévoyait aussi un niveau minimum. Jusqu’en 2024, il était fixé à 50 % (ou 40 % pour les véhicules avec des émissions de 200 g/km ou plus). Ce taux minimum disparaît au 1er janvier 2025, ce qui signifie que le niveau de déductibilité pourra alors être de 0%. Ce qui sera le cas des voitures thermiques avec des émissions de CO2 supérieures à :
  • 240 g/km pour les voitures diesel ;
  • 253 g/km pour les véhicules essence.
En outre, les cotisations sociales (ONSS) des voitures thermiques sont aussi progressivement alourdies. Depuis 2023, elles sont de plus multipliées par un facteur indexé chaque année : 2,25 jusqu’en 2024, 2,75 en 2025, 4,00 en 2026 et 5,50 à partir de 2027.
Pour les voitures de société, il est conseillé d’opter pour un véhicule électrique, que cela soit dans le cadre d’un achat ou d’un leasing.Yves Ceurstemont

Fermer la porte aux échappatoires

Tous les employeurs paient des cotisations sociales ou de solidarité, mais la limitation de la déductibilité fiscale des frais de voiture ne concerne que l’impôt des sociétés. À partir du 1er janvier 2026, la nouvelle réglementation s’appliquera également aux organisations soumises à l’impôt sur les personnes morales. Cela signifie que, dans le futur, des entités comme les fondations privées et les ASBL seront également imposées à hauteur de 25% sur les frais liés aux véhicules thermiques attribués à leurs employés.
La conclusion est simple : pour les voitures de société, il est conseillé d’opter pour un véhicule électrique, que cela soit dans le cadre d’un achat ou d’un leasing. Un choix qui est de toute façon plus économique sur l’ensemble de la durée de vie du véhicule.

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