Sommaire
- Une assurance décès vous permet de vous protéger financièrement de la perte d’un proche
- Si le preneur d’assurance décède avant l’assuré, le contrat se poursuit en principe
- Réfléchissez donc bien si la couverture est toujours utile en cas de décès du preneur
- Si les primes ne sont plus payées, l’assurance est résiliée dans beaucoup de cas
Une assurance décès vous permet de sécuriser un capital pour faire face à la perte d’un être cher. Une couverture qui est souvent plus qu’utile. Prenons par exemple le cas de la famille d’Arnaud et de Martine. Depuis la naissance de leur troisième enfant, Martine travaille à mi-temps. Un décès prématuré d’Arnaud aurait d’importantes conséquences financières pour la famille, en plus de la souffrance morale. Pour s’en prémunir, Martine conclut une assurance décès sur la tête d’Arnaud. Police qui, pour rappel, nécessite un examen médical. En cas de drame, la famille pourra au moins compter sur le capital décès comme réserve financière. Martine a ainsi la garantie d’avoir prévu le nécessaire.
Martine peut désigner un deuxième ou un troisième bénéficiaire qui recevra le capital si elle décède.Eric Vanbrusselen
Poursuite du contrat
Qu’advient-il de l’assurance si Martine décède en premier ? En principe, le contrat se poursuit normalement. Si Arnaud décède avant l’échéance du contrat, et que les primes ont été correctement payées, l’assureur versera le capital prévu. Selon la loi, le capital revient alors à « la succession » de Martine. Les héritiers, soit les enfants dans cet exemple, reçoivent chacun une part et doivent s’acquitter de droits de succession. La part des enfants mineurs est versée sur un compte bloqué. Pour éviter que le capital revienne à sa succession, Martine peut désigner un bénéficiaire subsidiaire, soit un deuxième ou un troisième bénéficiaire. Après son décès, il n’est toutefois plus possible d’en changer.
Si les primes ne sont plus payées, le contrat est arrêté et l’assurance est résiliée.Eric Vanbrusselen
Paiement échelonné de la prime
Cet exemple illustre combien il est important de prévoir tous les scénarios à l’avance. Si l’assurance n’est plus utile après le décès de Martine, il peut être plus intéressant d’opter pour un paiement échelonné plutôt qu’une prime unique. Tant qu’Arnaud paie les primes, le contrat se poursuit et le capital décès est maintenu pour les enfants. S’il arrête de verser les primes, le contrat est arrêté (ou réduit à concurrence des réserves constituées). L’assurance est résiliée automatiquement. Pour les couples sans enfant qui veulent se protéger mutuellement, il s’agit souvent de la meilleure option. Votre conseiller en assurances peut évidemment vous aider à trouver la meilleure solution.
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