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L’IA, un catalyseur pour le secteur énergétique?
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3 MAI

L’IA, un catalyseur pour le secteur énergétique?

3-5-2024
Guy Janssens – Head of Investment Specialists
Guy Janssens Head of Investment Specialists
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Rédigé le 29-4-2024 14:42
Publié le 3-5-2024 05:42
La croissance exponentielle de l’IA gonfle les besoins en énergie. Mais l’IA peut aussi devenir plus économe. Quelle est la direction prise ou quel en sera l’impact pour le secteur énergétique?
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Elon Musk a récemment prédit que la croissance rapide de l’intelligence artificielle (IA) et des véhicules électriques nécessitera tellement d’énergie qu’il n’y en aura plus assez d’ici 2025. Il souhaite qu’une impulsion urgente soit donnée en faveur du développement des énergies renouvelables. Faut-il craindre un tel scénario ?

Il est vrai qu’il faut beaucoup d’énergie pour faire fonctionner les puces et centres de données dédiés à l’IA (voir infographie). Aux États-Unis, les centres de données pourraient représenter 7,5% de la consommation totale d’électricité d’ici à 2030. Mais l’IA peut aussi être beaucoup plus efficace et consommer moins d’énergie.

Pour prédire ce que l’avenir nous réserve, nous nous sommes penchés sur l’évolution probable de la réglementation, les innovations en matière de matériel et de logiciels, et les opportunités dans le secteur énergétique.
Aux États-Unis et dans l’UE, les législateurs imposent déjà la transparence sur l’impact environnemental de l’IA. Il est urgent de réglementer.

Gaspiller ou économiser l’énergie ?

La hausse de la consommation énergétique des puces et des centres de données n’est qu’une facette de la révolution de l’IA. Elle permet aussi de réduire la consommation d’énergie, par exemple en exécutant des tâches plus efficacement ou en remplaçant des instruments analogiques par des variantes numériques. D’autre part, l’utilisation de l’IA peut également engendrer un effet de rebond, la commodité accrue et le coût réduit entraînant une augmentation de la demande de biens et de services.

Tout dépend de la manière dont l’IA sera utilisée et des finalités poursuivies. Les pouvoirs publics peuvent jouer un rôle de guide à cet égard. Aux États-Unis et dans l’UE, les législateurs et les régulateurs imposent déjà une certaine responsabilité et la transparence sur l’impact environnemental de l’IA. Il est urgent de réglementer et de normaliser.
Les calculs complexes de l’IA nécessitent l’échange de grandes quantités de données, ce qui requiert beaucoup d’énergie et de bande passante.

Solutions matérielles et logicielles

Les calculs complexes de l’IA nécessitent généralement l’échange de grandes quantités de données entre les centres de données et les utilisateurs, ce qui requiert beaucoup d’énergie et de bande passante. À moins que ces calculs ne soient effectués localement sur une puce super efficace. Ce qui est possible grâce à l’Analoge Interferentie Accelerator mis au point en 2020 par l’entreprise belge Imec, qui est 100 fois plus efficace que les puces ordinaires.

L’efficacité continue de s’améliorer à pas de géant. Récemment, Nvidia a présenté sa nouvelle super puce, la GB200. Elle est 25 fois plus économe en énergie que sa prédécesseuse et son coût de fonctionnement est 25 fois moins élevé. Cela ne signifie évidemment pas que l’amélioration de l’efficacité sera plus rapide que la croissance exponentielle de l’IA.

Outre le matériel, les logiciels peuvent également devenir beaucoup plus efficaces. Un label énergétique pour l’IA encouragerait le marché à investir encore davantage dans l’efficacité énergétique.

Le secteur énergétique s’est révélé volatil ces dernières années, mais il est clair qu’il demeure intéressant pour les investisseurs.Guy Janssens

Opportunités dans le secteur énergétique

Les besoins croissants en électricité à l’échelle mondiale - pour l’IA, les centres de données et les véhicules électriques – seront assouvis à la fois par des sources d’énergie traditionnelles et renouvelables. Le secteur énergétique s’est révélé particulièrement volatil ces dernières années, mais il est clair qu’il demeure intéressant pour les investisseurs.

L’environnement s’améliore actuellement pour les énergies renouvelables, mais l’ensemble du secteur énergétique offre des opportunités aux investisseurs. Tant les acteurs traditionnels que des énergies renouvelables sont capables de répondre à la demande croissante d’énergie et peuvent être évalués sur la base de critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance).

Pour poursuivre votre lecture, découvrez également l’article Investissements durables : plus de clarté, plus de choix.

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