Sommaire
- Wall Street marque une pause après sa vigoureuse ascension
- La confiance des entrepreneurs allemands redonne une lueur d’espoir
- Cap sur les résultats des "Magnificent Seven" et le rapport américain sur l’emploi
Pause café
Wall Street a coulé des jours paisibles la semaine dernière. Un repos bien mérité selon nous, sachant que le S&P 500 a grimpé d’environ 16% au cours des six derniers mois. De notre côté de l’Atlantique, le Stoxx Europe 600 a dû concéder un peu plus d’un pour cent sur une base hebdomadaire, ce qui signifie qu’il conserve 3% de gains sur les six mois écoulés.
L’IFO allemand redonne une lueur d’espoir
L’Europe file du mauvais coton, et les chiffres qui paraîtront mercredi sur la croissance économique ne feront sans doute que le confirmer. Encore qu’un rai de lumière semble tout de même briller à l’horizon. C’est du moins ce que laissait à penser l’indice IFO publié vendredi. La confiance des entrepreneurs allemands a en effet dépassé les attentes en signant une modeste progression.
À quoi carbure le moteur américain ?
Depuis le début de l’année, le monde financier s’étonne de la vigueur de l’économie américaine. Une partie de l’explication réside dans le fait que le pays se trouve en plein cœur d’une nouvelle révolution industrielle – ou devrais-je plutôt dire technologique ? Nous en avons eu une nouvelle preuve la semaine dernière avec les résultats trimestriels impressionnants de Tesla, auxquels son PDG Elon Musk a ajouté des perspectives des plus prometteuses. Reste à voir si les autres membres du club des "Magnificent Seven" confirmeront cette image positive.
Aux miracles de l’intelligence artificielle s’ajoutent évidemment aussi les efforts de l’administration Biden, qui déploie tout l’arsenal d’investissements et d’incitants fiscaux pour faire tourner la boutique. Ses successeurs potentiels ne laissent d’ailleurs eux non plus planer aucun doute sur ce point : que ce soit pour Kamala Harris ou pour Donald Trump, la santé de l’économie américaine est une priorité absolue.
Des fissures dans la maçonnerie
L’économie américaine a beau paraître aussi solide qu’une forteresse médiévale, quelques fissures n’en sont pas moins visibles dans la maçonnerie. Les Américains semblent moins enclins à changer d’emploi, ce qui trahit peut-être une certaine incertitude. Le nombre de défauts de paiement sur les crédits à la consommation et les financements auto augmente également, et l’excédent de postes vacants semble avoir fondu comme neige au soleil. Autant de raisons pour les investisseurs d’analyser le rapport sur l’emploi de vendredi avec encore plus d’intérêt qu’à l’accoutumée…
Chiffres clés du 21/10/2024 au 25/10/2024
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Index |
Clôture |
+/- |
Depuis début 2024 |
Belgique: Bel-20 |
4293,15 |
-0,71% |
15,79% |
Europe: Stoxx Europe 600 |
518,81 |
-1,18% |
8,31% |
USA: S&P500 |
5808,12 |
-0,96% |
21,77% |
Japon: Nikkei |
37913,92 |
-2,74% |
13,30% |
Chine: Shangai Composite |
3299,70 |
1,17% |
10,92% |
Hongkong: Hang Seng |
20590,15 |
-1,03% |
20,78% |
Euro/dollar |
1,08 |
-0,24% |
-1,95% |
Brent pétrole |
75,88 |
4,45% |
-2,33% |
Or |
2740,38 |
0,81% |
32,68% |
Taux belge à 10 ans |
2,89 |
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Taux allemand à 10 ans |
2,29 |
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Taux américain à 10 ans |
4,24 |
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Source: Refinitiv Datastream