Sommaire
- Les banques centrales, pilier du soutien aux marchés
- Le rapport de l’emploi aux États-Unis
- Début du cycle de réduction des taux
Celui-ci s’est mis à grimper en flèche après que Joe Biden a déclaré que les Etats-Unis étaient en pourparlers avec Israël au sujet d’une éventuelle attaque à l’encontre d’infrastructures pétrolières iraniennes. Qu’il faille y croire ou non, cette annonce a en tout cas à elle seule suffi à faire s’envoler le prix du pétrole.
Les banques centrales, pilier du soutien aux marchés
Cela dit, si l’on met cet épisode entre parenthèses, l’impact du conflit sur les marchés reste jusqu’ici limité. Sans doute ceux-ci partent-ils toujours du principe que personne ne laissera finalement la situation dégénérer, et que les injections de liquidités de la BCE, de la Fed et plus récemment aussi de la PBOC (la People’s Bank of China, la banque centrale chinoise) rendront le marché structurellement plus optimiste. C’est d’ailleurs notre avis également. Dans notre monde, les taux d’intérêt jouent le rôle de la gravité et les liquidités sont par excellence le carburant qui fait grimper les cours. Mais évidemment, si le conflit dégénère tout de même, nous sommes vulnérables à court terme puisque le marché table en ce moment sur le scénario le plus favorable…
Le rapport de l’emploi aux États-Unis
Sur le front économique, nous aurons aujourd’hui droit à la publication du rapport américain sur l’emploi. Le consensus table sur une création d’emploi de 150.000 unités et un taux de chômage de 4,2%. Si le rapport crée la déception – et surtout si le taux de chômage s’avère avoir augmenté –, Mister Market pourrait très vite se mettre à rêver d’un nouvel abaissement des taux de 50 points de base lors de la prochaine réunion de la Fed, et ce malgré l’image favorable renvoyée hier par l’ISM du secteur des services.
Début du cycle de réduction des taux
Encore qu’il serait une erreur de se focaliser trop sur cette histoire de 25 ou 50 points de base. Il est clair que nous n’en sommes encore qu’au début du cycle d’abaissements des taux. Et lorsqu’un tel cycle s’amorce, il est au total question non pas de quelques abaissements des taux, mais bien de quelques centaines de points de base. Le rythme et l’amplitude des interventions sont somme toute moins importants. Les marchés des actions auront de toute façon encore droit à un soutien substantiel. Même s’il faudra dans l’intervalle continuer à surveiller l’évolution de la situation au Moyen-Orient…
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Chiffres clés du 3/10/2024
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Index |
Clôture |
+/- |
Depuis début 2024 |
Belgique: Bel-20 |
4285,32 |
-0,60% |
15,58% |
Europe: Stoxx Europe 600 |
516,29 |
-0,93% |
7,78% |
USA: S&P500 |
5699,94 |
-0,17% |
19,50% |
Japon: Nikkei |
38552,06 |
1,97% |
15,20% |
Chine: Shangai Composite |
3336,50 |
0,00% |
12,15% |
Hongkong: Hang Seng |
22113,51 |
-1,47% |
29,72% |
Euro/dollar |
1,10 |
-0,16% |
-0,26% |
Brent pétrole |
76,76 |
3,90% |
-1,20% |
Or |
2652,75 |
0,42% |
28,43% |
Taux belge à 10 ans |
2,77 |
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Taux allemand à 10 ans |
2,14 |
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Taux américain à 10 ans |
3,85 |
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Source: Refinitiv Datastream