Solutions matérielles et logicielles
Les calculs complexes de l’IA nécessitent généralement l’échange de grandes quantités de données entre les centres de données et les utilisateurs, ce qui requiert beaucoup d’énergie et de bande passante. À moins que ces calculs ne soient effectués localement sur une puce super efficace. Ce qui est possible grâce à l’
Analoge Interferentie Accelerator mis au point en 2020 par l’entreprise belge Imec, qui est 100 fois plus efficace que les puces ordinaires.
L’efficacité continue de s’améliorer à pas de géant. Récemment, Nvidia a présenté sa nouvelle super puce, la GB200. Elle est 25 fois plus économe en énergie que sa prédécesseuse et son coût de fonctionnement est 25 fois moins élevé. Cela ne signifie évidemment pas que l’amélioration de l’efficacité sera plus rapide que la croissance exponentielle de l’IA.
Outre le matériel, les logiciels peuvent également devenir beaucoup plus efficaces. Un label énergétique pour l’IA encouragerait le marché à investir encore davantage dans l’efficacité énergétique.