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La pandémie accélère l’automatisation
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27 NOV

La pandémie accélère l’automatisation

27-11-2020
Koen De Leus – Chief Economist
Koen De Leus Chief Economist
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Rédigé le 26-11-2020 16:06
Publié le 27-11-2020 06:06
La crise du coronavirus a provoqué une accélération de l’automatisation dans certains secteurs. Les gouvernements doivent rapidement organiser la formation des travailleurs remplacés par des robots.
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Sommaire

  • Depuis 1980, toutes les crises ont conduit à davantage d’automatisation et de robotisation
  • Les emplois faciles à automatiser sont les premiers touchés
  • Les secteurs présentant un risque élevé de contamination investissent plus dans les robots
  • Le gouvernement doit urgemment réorienter les travailleurs concernés
La pandémie de Covid-19 a donné un coup d’accélérateur à l’automatisation et aux pertes d’emplois qui en découlent selon une étude de la Réserve fédérale de Philadelphie.

Les tâches routinières, telles que le personnel des gares de péage et d’accueil, sont de plus en plus automatisées. Les robots de nettoyage sont en plein développement. En outre, l’automatisation s’est intensifiée dans les secteurs sensibles à la pandémie de Covid-19 comme l'industrie de la viande. L’abattage et la découpe des poulets est automatisée depuis longtemps, les robots se chargent désormais aussi des porcs et des bœufs.

La crise du coronavirus n’est pas une exception. Toutes les crises depuis 1980 ont conduit à plus d’automatisation et des pertes d’emplois.
La crise du coronavirus n’est pas une exception. Toutes les crises depuis 1980 ont conduit à plus d’automatisation et des pertes d’emplois.

Facile à automatiser

L’automatisation et la robotisation ont donc franchi une nouvelle étape avec la pandémie de Covid-19, mais à quel prix ?

Selon l’étude de la Réserve fédérale de Philadelphie, les destructions d’emplois faciles à automatiser sont 4,2 % supérieures à celles d’emplois difficiles à automatiser. Et ce, uniquement au cours du mois d’août 2020.

La robotisation est particulièrement rapide pour les emplois pour lesquels le télétravail n’est pas possible, dans les secteurs les plus affectés par la pandémie et les industries avec un risque de contamination élevé.

Si la crise du coronavirus débouche sur une longue crise économique, le chômage temporaire risque de se muer en chômage de longue durée dans les secteurs les plus sujets à l’automatisation.
Pour les gouvernements, le message est clair : n’attendez pas qu’il soit trop tard pour agir !Koen De Leus

Mesures nécessaires

La crise actuelle offre aussi des opportunités. De nouveaux emplois se créent ainsi dans le commerce en ligne, le télétravail et la livraison de repas. Mais pas assez pour compenser les destructions d’emplois liées à l’automatisation.

Pour les gouvernements, le message est clair : n’attendez pas qu’il soit trop tard pour agir ! Ils savent quels sont les secteurs et emplois les plus vulnérables à la robotisation et lesquels sont les plus affectés par les conséquences de la pandémie. Il est essentiel d’identifier des pistes de reconversion pour les travailleurs de ces secteurs, de les former et de les accompagner.

La plateforme de réorientation des chômeurs temporaires du VDAB en Flandre constitue en ce sens un pas dans la bonne direction.

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