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Un pacte vert pour la transition écologique
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Un pacte vert pour la transition écologique

5-2-2020
Caroline Palumbo – Investment Communication Manager
Caroline Palumbo
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Rédigé le 4-2-2020 14:08
Publié le 5-2-2020 06:08
Les 1.000 milliards d’euros débloqués par l’Europe ne suffiront pas. En intégrant les risques climatiques, les entreprises et les investisseurs pourront contribuer à atteindre les objectifs de transition.
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Sommaire

  • Le pacte vert européen prévoit des financements de 1.000 milliards en dix ans
  • Les fonds proviennent de réallocations, de garanties de prêts et de la BEI
  • La Commission européenne veut réduire les émissions de CO2 de 40% à 55% d’ici 2030
  • Le pacte vert ne suffira pas pour atteindre les objectifs européens
  • Les entreprises et investisseurs ont leur rôle à jouer face aux risques environnementaux
Le 14 janvier 2020, la Commission européenne a dévoilé les détails financiers de son plan de transition écologique. Il prévoit 1.000 milliards d’euros d’investissements en faveur du climat au cours des dix prochaines années. Cette décision place l’Europe au cœur de la lutte contre le réchauffement climatique.

Il est pourtant d’ores et déjà acquis que ce pacte vert européen ne suffira pas pour atteindre les objectifs de la Commission. Son programme prévoit de réduire de 40% à 55% les émissions de CO2 entre 2015 et 2030 et d’atteindre la neutralité carbone en 2050.

Atteindre le premier objectif devrait coûter pas moins de 260 milliards chaque année jusqu’en 2030. Les entreprises et les investisseurs ont donc aussi un rôle à jouer.

1.000 milliards d’argent public en dix ans

Concernant les 1.000 milliards, la moitié sera issue d’une réallocation de fonds structurels et budgets existants comme la politique agricole commune. Environ 400 milliards proviendront de cofinancements nationaux et du programme d’investissement stratégique InvestEU. Ce dernier fonctionnera comme un levier en garantissant 279 milliards de prêts.

Le projet de transition juste sera doté de 100 milliards. Ce fonds sera alimenté par les pays les plus riches et les moins carbonés. Il permettra d’aider les pays devant fournir les plus gros efforts pour atteindre la neutralité carbone comme ceux de l’Europe de l’Est. Enfin, la Banque européenne d’investissement (BEI) deviendra une banque du climat et contribuera ainsi également au pacte vert.
Selon le Global Risk Report du Forum économique mondial, les cinq principaux risques actuels sont de nature environnementale.Caroline Palumbo

Entreprises : la taxonomie renforcée

Ce pacte ambitieux implique aussi les entreprises qui font également face aux risques climatiques. Selon le Global Risk Report du Forum économique mondial, les cinq principaux risques actuels sont de nature environnementale.

Concrètement, le pacte renforce la taxonomie européenne qui distingue trois catégories d’activité : les activités neutres en carbone (énergies renouvelables…), celles en transition et celles qui rendent la transition possible (nucléaire…). Dès fin 2020, les entreprises devront clarifier la part de leur chiffre d’affaires et leurs investissements alloués à ces trois catégories. La liste des activités sera revue tous les trois ans par des experts scientifiques qui fixeront les émissions de CO2 autorisées.
Les actifs financiers durables comme les fonds devront clairement indiquer quelle part de leur encours sert à financer quelles activités.Caroline Palumbo

Des investissements réellement durables

Les investisseurs peuvent aussi agir en investissant de façon durable et bénéficieront d’une meilleure information. Les actifs financiers durables comme les fonds devront indiquer quelle part de leur encours sert à financer quelles activités de la taxonomie. L’Europe veut aussi renforcer le bilan ESG (environnement, social, gouvernance), obligatoire pour les entreprises cotées de plus de 500 employés.

Les risques climatiques seront systématiquement intégrés et comparables. En 2019, les 15 événements météorologiques les plus extrêmes liés au climat ont coûté 140 milliards de dollars. L’OCDE estime le coût de ces catastrophes à 6.000 milliards de dollars d’ici à 2030. Ces nouveaux bilans ESG vont transformer l'analyse extrafinancière.

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