… sans oublier la contribution substantielle des valeurs pharmaceutiques, des holdings et de l’immobilier.
Cela dit, le BEL20 a subi plusieurs métamorphoses au cours des 18 dernières années. Des actions comme Barco, Bekaert, bpost, Proximus, Telenet, Mobistar, Delhaize, Colruyt, Thrombogenics, Galapagos entre autres en ont notamment été évincées en raison d’un pourcentage de flottant ("free float") devenu insuffisant ou du fait de rachats. D’autres valeurs ont en revanche été intégrées à l’indice belge par égard pour l’augmentation de leur capitalisation boursière. Ce fut notamment le cas de holdings comme D’Ieteren et Sofina, de sociétés immobilières comme Aedifica et WDP et de valeurs de croissance comme Argenx, Melexis et Lotus Bakeries. La plupart de ces actions connaissent depuis leur intégration au BEL20 une évolution favorable de leur cours et ont ainsi largement contribué à la remontée du BEL20.
Alors que certaines anciennes grosses pointures du BEL20 n’ont signé qu’un rétablissement partiel (par ex. AB InBev, GBL ou Solvay/Syensqo), l’indice doit principalement sa remontée des 18 dernières années à la hausse des cours substantielle et à la création de valeur des entreprises pharmaceutiques UCB et Argenx, des holdings Ackermans, D’Ieteren et Sofina, de valeurs de croissance comme Lotus, Elia et Melexis et des sociétés immobilières cotées (en dépit de leur correction des dernières années).
Quoi qu’il en soit, un investisseur ayant investi dans le panier d’actions du BEL20 depuis sa création fin 1990 peut se targuer sur ces 35 années d’un rendement annuel moyen d’environ 8%, dividendes inclus.