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Des nouvelles mitigées pour l’Europe
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31 OCT

Des nouvelles mitigées pour l’Europe

31-10-2024
Mark Putzeijs – Investment Communication Manager
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Rédigé le 31-10-2024 09:31
Publié le 31-10-2024 09:31
Hier, nous avons été submergés par une vague de statistiques macroéconomiques.
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Sommaire

  • La croissance européenne dépasse les attentes, mais reste faible
  • La croissance américaine reste inférieure aux prévisions, mais supérieure à la moyenne
  • L’inflation augmente à nouveau légèrement en Europe

Á moins d’une semaine des élections américaines, les économistes se focalisent surtout sur les chiffres trimestriels ayant trait à la croissance. Et en Europe, nombre de pays ont publié leurs taux d’inflation mensuels. Le moment est donc venu de faire le point, et nous commencerons par les bonnes nouvelles.

L’Allemagne échappe à la récession

L’Allemagne était traditionnellement la locomotive de l’Europe, mais ce n’est plus le cas ces dernières années. Avec son industrie plus tributaire que la moyenne d’une énergie dont les prix se sont entretemps envolés et des exportations de plus en plus exposées à la concurrence et à de nouveaux défis, l’Allemagne souffre… Les difficultés rencontrées par une figure de proue comme Volkswagen en sont un exemple éloquent, mais certainement pas un fait isolé.

Pour le troisième trimestre, les analystes s’attendaient donc à une légère contraction de l’économie allemande – une récession technique, sachant que la croissance était déjà négative au printemps. Mais l’Allemagne est donc parvenue à échapper à cette récession, révélant pour l’été une croissance de 0,2% en annualisé de son économie. L’industrie s’est contractée, mais les dépenses de consommation ont augmenté davantage.

Cependant, le pays a aussi eu droit à son lot de moins bonnes nouvelles: l’inflation a légèrement augmenté (2,4%), et les rangs des chômeurs ont grossi. Et pourtant, les travailleurs de Volkswagen n’y figurent pas encore…

Des chiffres similaires dans le reste de la zone euro

La zone euro dans son ensemble a fait état de tendances du même ordre. La croissance de 0,4% en annualisé pour le 3ème trimestre représentait le double de ce qui était prévu. Là aussi, ce sont surtout les consommateurs qui ont dépensé davantage. En France, l’impact des Jeux Olympiques et du flux de touristes qu’ils ont attiré était encore perceptible.

En Belgique, l’inflation affiche à nouveau plus de 3%. Une remontée qu’il faut attribuer à l’expiration d’une série de mesures incitatives et à la hausse spectaculaire du prix moyen du gaz qui en a découlé.

Une autre image aux États-Unis

Les États-Unis semblaient renvoyer l’image inverse des chiffres publiés en Europe. La croissance y a atteint 2,8% en annualisé au troisième trimestre et était donc nettement plus élevée que dans la zone euro, mais néanmoins légèrement inférieure aux attentes. De plus, l’inflation américaine diminue toujours, contrairement à ce que nous voyons dans la zone euro. Si l’on exclut les prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, l’augmentation du prix du panier de la ménagère ne représente plus que 2,2% par an.

Rien d’étonnant, donc, à ce que l’Américain moyen ait dépensé 3,7% de plus qu’au cours du trimestre précédent. Tout semble aller pour le mieux: le taux de chômage est faible, les prix de l’immobilier et les marchés des actions sont en hausse, et l’inflation est enfin sous contrôle. Avec une inflation à peine supérieure à 2% et une croissance nettement plus vigoureuse, l’économie américaine se porte manifestement bien mieux que celle de l’Europe.

Trump et son message

Les échos que nous avons eus d’un discours que Donald Trump a tenu en Pennsylvanie – État crucial s’il en est – n’auguraient par ailleurs rien de bon pour l’Europe. L’Europe va devoir "payer le prix fort", a-t-il annoncé à son public, faisant surtout allusion au fait que l’Europe vend plus de voitures aux États-Unis que l’inverse.

Si l’on repense aux chiffres publiés hier, il n’est pas difficile de s’imaginer lequel des deux blocs disposerait des meilleures armes si la guerre commerciale que Donald Trump semble vouloir déclencher devenait réalité…

Chiffres clés du 30/10/2024

Index Clôture +/- Depuis début 2024
Belgique: Bel-20 4229,83 -1,27% 14,08%
Europe: Stoxx Europe 600 511,51 -1,25% 6,78%
USA: S&P500 5813,67 -0,33% 21,88%
Japon: Nikkei 39277,39 0,96% 17,37%
Chine: Shangai Composite 3266,24 -0,61% 9,79%
Hongkong: Hang Seng 20380,64 -1,55% 19,55%
Euro/dollar 1,09 0,60% -1,66%
Brent pétrole 72,71 2,38% -6,41%
Or 2784,42 0,61% 34,81%
Taux belge à 10 ans 2,96
Taux allemand à 10 ans 2,38
Taux américain à 10 ans 4,28
Source: Refinitiv Datastream

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