Sommaire
- Le développement durable se distingue par cinq grandes caractéristiques
- Trois piliers sont déterminants : social, économique et environnemental
- La lutte contre les émissions de gaz à effet de serre est au cœur du processus
- Les entreprises sont responsables de l’impact des acteurs de leur chaîne de production
- Il existe une multitude de gestes simples pour plus de durabilité en entreprise
Le développement durable est devenu une préoccupation majeure des citoyens comme des politiques, avec des
réglementations de plus en plus développées. Nombre d’entreprises ont entamé leur transition et plusieurs points sont à prendre en considération pour tendre vers une durabilité accrue. Cinq caractéristiques se dégagent :
- une gouvernance solide avec des mesures incitatives liées à la performance environnementale et sociale ;
- un fort engagement à l'égard de toutes les parties prenantes, l’écoute et des formations, y compris à l’égard des employés ;
- des perspectives à long terme pour une plus grande fiabilité ;
- des mesures détaillées, réalistes, planifiées et concrètes ;
- un niveau de transparence élevé.
Il est logique que l’entreprise favorise la transition vers un modèle plus durable.
Les trois piliers du développement durable
Le pilier social ou humain est à la fois interne et externe à l’entreprise, lieu privilégié pour développer des valeurs durables en raison de sa diversité. Chacun est un levier important dans cet apport social. Pensons notamment au mentorat dont l’entreprise est un acteur essentiel en rendant à la société son expertise. Pour le pilier économique, il est logique que l’entreprise participe au développement de son écosystème et favorise la transition vers un modèle plus durable. Et ce, tout en tenant compte des risques induits. Le pilier environnemental est le plus en vue, car la lutte contre le réchauffement climatique occupe toutes les pensées, à commencer par la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Chaque initiative compte
Quelle que soit la taille de l’entreprise, tout geste est bienvenu pour renforcer la durabilité. Les bonnes habitudes qui peuvent aussi servir en dehors du lieu de travail :
- diminuer la consommation d’énergie en évitant de surchauffer les pièces ;
- paramétrer les équipements en programmant les installations électriques et l’éclairage, en éteignant les ordinateurs et autres appareils ;
- recycler les déchets en favorisant le tri par les salariés ;
- optimiser l’envoi des mails, par exemple en limitant les pièces jointes volumineuses, importants émetteurs de CO2 ;
- privilégier la mobilité douce, le covoiturage, les transports publics ;
- apprendre le réflexe du réemploi et du recyclage, principes de l’économie circulaire.
Le citoyen a aussi un impact, notamment en investissant dans des fonds actifs plus vertueux, et donc des entreprises durables.Caroline Palumbo
Devoir de diligence
Les entreprises sont légalement responsables de l’impact négatif des acteurs impliqués dans leur chaîne de production. Et l’Europe se montre de plus en plus vigilante quant aux émissions de gaz à effet de serre (GES). Ces dernières sont scindées en trois périmètres afin de calculer le bilan carbone d’une entreprise. Le périmètre 1 vise les émissions directes (chauffage, carburant…). Le périmètre 2 intègre les émissions indirectes liées à l’énergie. Et le périmètre 3 inclut toutes les autres émissions indirectes, ce qui est très large.
Exemple : les achats de marchandises et matières premières ou encore les déplacements domicile-travail. Le périmètre 3 reste LE défi majeur pour une entreprise. Le citoyen a aussi un impact, notamment en investissant dans des fonds actifs plus vertueux, et donc des entreprises durables.