Inclusion numérique: les points à corriger et à améliorer

Envie d’apprendre

Quelles fautes ont été commises ? Pour commencer, force est de constater que ni l'industrie ni les pouvoirs publics n'ont réussi à communiquer de manière positive sur la numérisation. Les médias soulignent principalement les conséquences négatives de l'évolution numérique. Pour certains, l'expression « apprentissage tout au long de la vie » ressemble à une peine de prison sans fin. Nous devons transformer cette connotation négative en un sentiment positif et donner envie d’apprendre !

C'est une bonne chose qu'il existe des chiffres sur la vulnérabilité numérique. Mais le budget disponible pour promouvoir l'inclusion numérique serait mieux utilisé pour des projets qui fonctionnent plutôt que pour une énième étude. Nous savons maintenant ce qui fonctionne. Investissons donc surtout les moyens des fonds de relance dans le développement de ces projets.

Place à l’action

L'enseignement traditionnel ne parvient pas, à lui seul, à combler la fracture numérique. Les initiatives ciblant les populations vulnérables constituent un très bon complément. Faisons en sorte que ces initiatives puissent apprendre les unes des autres. Et développons les projets fonctionnant le mieux afin d’atteindre davantage de citoyens belges vulnérables sur le plan numérique.

Parallèlement, les entreprises doivent aussi apprendre à recruter différemment. En tant qu'entreprise, vous pouvez vous attendre à ce qu'une personne ayant suivi une courte formation dans une organisation telle que BeCode, Campus 19 ou MolenGeek ait des compétences suffisantes pour être intégrée dans un système d’apprentissage continu. Mais vous devez alors veiller à réellement proposer de telles formations, adaptées aux débutants.