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Une nouvelle économie mondiale
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17 OCT

Une nouvelle économie mondiale

17-10-2025
Philippe Gijsels – Chief Strategy Officer
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Rédigé le 17-10-2025 08:56
Publié le 17-10-2025 08:56
Après un été particulièrement paisible et un automne qui ne l’était pas moins, la volatilité semble de retour. La prédiction de la fin du monde et des krachs boursiers monopolise beaucoup d’attention, mais peut-être existe-t-il une autre interprétation, plus optimiste, de la réalité…
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Sommaire

  • Le ‘government shutdown’, l’inquiétude au sujet des banques régionales et un mince espoir de paix sèment la volatilité.
  • Cela ne semble tout de même pas annoncer la fin du monde…

Un cocktail volatil

Après un été particulièrement paisible et un automne qui ne l’était pas moins, la volatilité reprend "ces derniers jours" possession du marché. Aux Etats-Unis, le ‘government shutdown’ s’éternise et rien ne permet vraiment d’espérer un compromis. Les deux partis campent sur leurs positions et n’ont pas l’intention de se faire de cadeaux. Ce climat est typique pour un "Fourth Turning", une période de grande instabilité géopolitique avec un centre politique qui se réduit comme peau de chagrin et qui s’affaiblit, et des extrêmes qui montent en puissance.

Une nouveauté qui rappelle à de vieux souvenirs

Cela dit, il n’y a là rien de nouveau. Ce qui est nouveau, en revanche, c’est le fait que deux banques régionales américaines – Zions Bancorp et Western Alliance Bancorp – ont plongé après avoir confessé des problèmes au niveau de leur portefeuille de crédits. Cette annonce faisait suite à une première alerte, celle qui avait retenti lorsque le prêteur auto "subprime" Tricolor Holdings avait déposé le bilan en septembre. Reste à voir, comme toujours dans une telle situation, s’il s’agit de difficultés propres aux entreprises concernées ou symptomatiques de problèmes qui affectent le secteur dans sa totalité…

Une rencontre qui donne un peu d’espoir

Du côté des bonnes nouvelles, Donald Trump et Vladimir Poutine ont prévu de se rencontrer à Budapest pour discuter de la paix en Ukraine. Bien sûr, il n’y a aucune garantie que cette tentative aboutisse, mais elle n’en redonne pas moins un peu d’espoir de pouvoir enfin mettre un terme à cette guerre et à son bain de sang.

Tout de même pas la fin du monde…

Cependant, mis à part le regain de volatilité des derniers jours, nombre d’observateurs sont d’avis que les marchés se voilent la face devant les problèmes qui assaillent le monde et que cela ne peut que mal finir. Certes, les mauvaises nouvelles se vendent toujours mieux que les bonnes nouvelles, mais il y a peut-être une autre manière d’interpréter la réalité. Les investisseurs ont en effet bien compris que le monde qui nous attend dans les années à venir sera marqué par davantage d’inflation, et qu’il sera intéressant d’y détenir des actifs réels comme de l’immobilier, de l’or et de l’argent, mais aussi des actions (puisque celles-ci permettent d’acquérir des petites parties d’entreprises).

Les marchés dopés aux liquidités

Pendant ce temps, la quasi-totalité des grands blocs économiques continueront à injecter des capitaux dans le système par la voie monétaire et la voie fiscale : le plan d’investissement allemand en Europe, les abaissements des taux de la Fed aux Etats-Unis, et en Chine des incitants fiscaux pour conjurer la crise de l’immobilier. Quant au Japon, il ne manquera pas d’activer tous les leviers monétaires et fiscaux lorsqu’il sera parvenu à former un gouvernement. Bref, tout sera mis en œuvre pour soutenir les marchés. A n’en pas douter, les taux d’intérêt américains diminueront encore plus rapidement s’il s’avère que la situation des banques régionales est tout de même plus généralisée qu’on ne le pense actuellement.

Enfin, et nous revenons ainsi aux mauvaises nouvelles, tout semble aller de travers s’il faut en croire l’actualité et les réseaux sociaux. Sur le plan social, c’est d’ailleurs dans une large mesure le cas. Ce sentiment général d’insatisfaction et cette manière qu’ont les extrêmes de s’affronter, verbalement et physiquement, sont bel et bien l’une des caractéristiques du "Fourth Turning", le fameux "quatrième tournant".
En contrepartie, le train du progrès ne fait pas mine de s’arrêter et les entreprises se portent pour la plupart à merveille. Ces derniers jours, ASML et Taiwan Semiconductor ont déjà fait savoir que les prévisions restent très prometteuses. Selon toute probabilité, il faut y voir le signe annonciateur d’une nouvelle saison des résultats spectaculaire. Donc, non, la fin du monde n’est sans doute pas pour tout de suite…

Chiffres clés du 16/10/2025

Index Clôture +/- Depuis début 2025
Belgique: Bel-20 5010,85 0,64% 17,50%
Europe: Stoxx Europe 600 571,66 0,68% 12,62%
USA: S&P 500 6629,07 -0,63% 12,71%
Japon: Nikkei 48277,74 1,27% 21,01%
Chine: Shangai Composite 3916,23 0,10% 16,84%
Hongkong: Hang Seng 25888,51 -0,09% 29,06%
Euro/dollar 1,17 0,46% 12,77%
Brent pétrole 61,14 -1,36% -18,20%
Or 4269,82 1,70% 62,64%
Taux belge à 10 ans 3,11
Taux allemand à 10 ans 2,57
Taux américain à 10 ans 3,98

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Source : LSEG Datastream

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