Sommaire
- Le prix du pétrole reflète l’incertitude
- La Banque d’Angleterre garde ses taux inchangés
- La Suisse abaisse les taux pour freiner la hausse de sa devise
- Continuer de regarder au-delà de la volatilité
Néanmoins, les marchés demeurent nerveux en raison de l’incertitude au Moyen-Orient. La volatilité reste le mot de l’année. Mais indépendamment de toute la souffrance humaine que nous rencontrons malheureusement dans de bien trop nombreux endroits du monde, le mot d’ordre est toujours de regarder au-delà de la volatilité.
L’incertitude, carte maîtresse
Le prix du pétrole a augmenté et les marchés des actions européens ont connu des difficultés en raison de l’incertitude persistante au Moyen-Orient, surtout quant à savoir si l’Amérique va jouer un rôle plus actif dans le conflit opposant Israël et l’Iran. Aussi bien Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison-Blanche, que Donald Trump lui-même laissent pour le moment toutes les options ouvertes. Il est désormais question que les États-Unis se donnent deux semaines pour prendre une décision. En d’autres termes, l’incertitude persistera au moins deux semaines. Et ce, dans un contexte de marché du pétrole en situation de surproduction et où l’OPEP+ peut facilement compenser la moindre production potentielle de barils de l’Iran. Il faudrait déjà que nous nous retrouvions face à des situations vraiment extrêmes pour que le prix du pétrole franchisse la barre des 100 USD par baril. Un tel scénario n’est certainement pas notre scénario de base.
La Banque d’Angleterre en stand-by
Entretemps, la Banque d’Angleterre a laissé inchangé son principal taux directeur à 4,25%. Bien que cette décision soit conforme aux attentes, un plus grand nombre de membres du comité a voté pour un abaissement, ce qui met quelque peu la livre sterling sous pression.
La Banque nationale suisse essaie de freiner la hausse du franc
La Banque nationale suisse, en revanche, a ramené son taux directeur à zéro pour tenter de freiner la hausse de sa devise. Comme le dollar joue de moins en moins un rôle de valeur refuge, le franc suisse se voit attribuer un poids encore plus important en périodes d’aversion au risque. La BNS voit la situation d’un mauvais œil, car elle rend naturellement les exportations plus chères et met la compétitivité de l’économie sous pression. Bien entendu, il n’est pas facile de lutter contre tous ces flux d’argent...
Continuer de regarder au-delà de la volatilité
Dans cet environnement où les mouvements sont impossibles à prédire d’un jour à l’autre, il est plus important que jamais de continuer de regarder au-delà de la volatilité. Car pour le plus long terme, il reste important de garder à l’esprit que les actions créent de la valeur sur la durée et qu’il est judicieux, dans un monde marqué par une inflation élevée, d’investir dans des actifs réels, dont des actions...
Chiffres clés du 19/6/2025
|
Index |
Clôture |
+/- |
Depuis début 2025 |
Belgique: Bel-20 |
4411,71 |
-0,32% |
3,45% |
Europe: Stoxx Europe 600 |
535,86 |
-0,83% |
5,56% |
USA: S&P 500 |
5980,87 |
0,00% |
1,69% |
Japon: Nikkei |
38488,34 |
-1,02% |
-3,52% |
Chine: Shangai Composite |
3362,11 |
-0,79% |
0,31% |
Hongkong: Hang Seng |
23237,74 |
-1,99% |
15,84% |
Euro/dollar |
1,15 |
-0,35% |
10,75% |
Brent pétrole |
76,77 |
0,00% |
2,72% |
Or |
3366,58 |
-0,58% |
28,23% |
Taux belge à 10 ans |
3,12 |
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Taux allemand à 10 ans |
2,52 |
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Taux américain à 10 ans |
4,38 |
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